Les Cosaques de la Meuse  (Novembre 1830 - février 1831)

1830. La Belgique vit ses premières heures d'indépendance. Au lendemain des événements de septembre, le Gouvernement Provisoire multiplie ses efforts pour se constituer une force militaire capable de chasser l'ennemi hors du territoire. Le Colonel Jolly, membre du gouvernement provisoire, de concert avec le Général Goethals, se lance dans la tâche difficile de regrouper, d'encadrer et d'organiser les anciennes « Afdeeling » hollandaises dont il ne restait que les éléments nationaux en vue de constituer quelques régiments de cavalerie et batteries d'artillerie. On procède de la manière suivante : les anciens soldats sont soit rappelés dans leur Quartier, soit invités à constituer des Régiments. C'est ainsi qu'un appel lancé aux cavaliers amène le groupement d'un lot d'ex-Hussards N°8 à former l'ossature du 2ième Chasseurs à Cheval et d'un autre lot de Dragons N°5 à former la base du 1er Lanciers. Des Cuirassiers N°2 donnent naissance à notre 1er Cuirassiers et des cavaliers d'autres unités de cavalerie créent le 1er Chasseurs à Cheval et le 2ième Lanciers.


A cette époque, les volontaires et miliciens belges appartenant à l'armée des Pays-Bas n'ont plus qu'un souci, se ranger sous le drapeau aux couleurs brabançonnes et embrasser la cause de notre indépendance : parmi eux,  les frères Lucas. L'aîné, Charles-Alexandre, servait dans la cavalerie hollando-belge, fut blessé à Waterloo et démissionna comme maréchal de logis en 1826. Le puîné, Alexandre-Joseph, est en 1830 simple soldat au régiment des Cuirassiers n°2. Il déserte avec armes, bagages et monture dès le 8 septembre 1830 et parvient à entraîner avec lui onze Cuirassiers. La petite troupe chevauche jusqu'à Liège et participent avec l'autre  frère Lucas à divers coups de mains avec les troupes révolutionnaires. Le 16 octobre 1830 le gouvernement provisoire  prévoit par décret la formation de onze régiments d'Infanterie, six régiments de Cavalerie (deux de Lanciers, deux de Cuirassiers et deux de Chasseurs) et deux régiments d'Artillerie. Alexandre est nommé capitaine dans un des régiments de Cuirassiers qui doit être recruté incessamment. Cependant, supportant avec peine cette inactivité momentanée, Lucas rassemble avec son frère quelques sous-officiers et soldats d'origine belge appartenant à son ancien corps et à des Dragons hollandais congédiés et forme une compagnie franche de cavaliers à laquelle il donne le nom de « Cosaques de la Meuse ». Pourquoi un tel nom? Lors d'un passage par Liège en 1814, les cosaques russes avaient fait en Belgique une telle impression par leur aspect étrange et sauvage qu'en ressuscitant ce nom, on était certain de frapper l'imagination populaire.


Cosaque de la Meuse

Dès le mois de novembre, il compte environ septante "sabres" qui ont pour la plupart quitté les Régiments de Cuirassiers et de Dragons Légers de l'Armée des Pays-Bas et se met à la disposition du Général Daine, Commandant intérimaire de l'Armée de la Meuse. Nos Cosaques de la Meuse sont de rudes gaillards. Ils portent la blouse bleue, avec écharpe et brassard tricolores, un pantalon noir et sont coiffés d'un "chasteler", bonnet de peau de renard avec flamme verte.

 

Ce corps de cavalerie ne tarde pas à se distinguer. Le 11 novembre, au siège de la forteresse de Venlo, le Capitaine Lucas et ses cosaques franchissent les premiers les remparts et entament une fougueuse poursuite, à l'issue de laquelle ils capturent cent canons et plus de six cents hommes, dont deux généraux. Quelque temps plus tard, le général Daine est chargé par le gouvernement provisoire d'investir Maastricht avec 7000 hommes de garnison, 12 pièces de canon et les 71 cosaques de Lucas. Le 19 janvier 1831 cependant, il reçoit l'ordre, suite aux injonctions de la Prusse, de lever le blocus et rejoint son Quartier Général à Tongres; sa petite armée est dispersée dans toute la province du Limbourg. Quelques jours plus tard, le 1er février 1831, le Colonel Goblet, commissaire général de la guerre, adresse au gouvernement provisoire un rapport constatant l'insuffisance de la gendarmerie dans le Limbourg pour fournir le service de la province et proposant d'affecter à ce service les cosaques de Lucas sous l'appellation de « compagnie de Guides ».

La Compagnie des Guides de la Meuse (Février 1831 - août 1831)

Ainsi, par arrêt du 4 février 1831, et sur proposition du Commissaire Général de la Guerre, le gouvernement provisoire décide de regrouper les Cosaques du Capitaine Lucas en une compagnie, appelée par la suite "Compagnie des Guides de la Meuse". Leur tenue aussi gagne en panache : la blouse est remplacée par un habit de drap bleu garni d'un plastron passepoilé de rouge et fixé au moyen de deux rangées de sept boutons de métal blanc de la forme dite "demi-grelot". Leurs épaulettes et aiguillettes sont de laine rouge, une grenade de drap rouge de chaque côté du collet, un pantalon bleu avec passepoils rouges. Leur chapska est recouvert de toile cirée, avec chaînette en cuivre et flamme tricolore.

Le 21 février 1831, les nommés Schmitz, Moreau, Hansotte et Baur, remplissant jusqu'alors la fonction de chef de peloton aux Cosaques de la Meuse, sont nommés sous-lieutenants au sein du nouveau corps et sont donc les quatre premiers officiers des Guides.

Lucas pour sa part, de caractère indépendant et peu discipliné, supporte avec peine l'autorité du général Daine. Il estime en outre que le gouvernement provisoire tarde à l'envoyer au 1er Régiment de Cuirassiers en formation à Liège et pour lequel il a obtenu le grade de capitaine! Le 23 mars il entraîne ses hommes vers Liège, soi-disant pour rétablir l'ordre troublé par les factions des partis français et orangistes voulant renverser le nouvel état de choses. Il est rejoint à Jemeppe, à 9 Km de Liège, par le Lieutenant Moreau de sa compagnie, porteur d'un ordre du Général Daine de rejoindre les Cuirassiers; il se voit donc forcé de ramener ses Guides au cantonnement. Non sans regret, Lucas prend alors congé de ses chers Guides, lesquels sont placés temporairement sous les ordres du Capitaine Capiaumont, aide de camp du général, puis deux mois plus tard du Capitaine Ory, avec lequel les Guides allaient encore se distinguer!

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Guides de la Meuse

A peine installé dans ses fonctions, le capitaine Ory participe à la répression d'un complot fomenté à Liège, où l'agitation populaire oblige le général Daine à occuper la ville avec trois bataillons, deux escadrons, les Guides et une batterie. Au bout de quelques jours, le calme revient après que les agitateurs aient pris la fuite. Le 7 juillet 1831 la force de la compagnie est stationnaire: 5 officiers et 70 chevaux!

Le 21 juillet 1831, le Prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, élu par le Congrès national Roi des Belges, fait son entrée à Bruxelles et prête le serment constitutionnel. Le premier soin du souverain est d'inspecter l'armée nationale; le Roi Léopold se rend d'abord à l'armée de l'Escaut puis arrive, le 31 juillet, à Hasselt pour passer en revue l'armée de la Meuse. Le « courrier » du 3 août raconte que le Roi arrive sur les lieux de la revue, précédé d'un piquet de Guides de la Meuse, la carabine au poing et accompagné de la garde d'honneur de Hasselt. La Compagnie du Capitaine Ory figure dans les rangs, à la tête de la Brigade de Cavalerie.

Le 2 août, le Souverain est à Liège et tandis que, vers 3 heures la calèche royale escortée par les Guides de la Meuse se range devant le Palais des Princes-évêques pour le conduire à Verviers, un courrier remet au Roi un pli du Général Chassé: l'armistice conclu au mois de novembre 1830 est dénoncé, nos provinces sont envahies, la campagne des Dix Jours commence!

Le Général Daine n'a guère le temps de rassembler ses effectifs que déjà, le 4 août, Diest est occupé par l'armée batave, menaçant de ce fait la jonction entre nos deux armées nationales.

Les Guides et la campagne des Dix Jours

La Compagnie des Guides forme brigade avec les Chasseurs à Cheval et participe, le 6 août, aux sanglants combats de Houthaelen.

Isolée, l'armée de la Meuse demeure dans une situation grave. Sur ordre du Roi, le Général Daine doit  se porter résolument en direction de l'armée de l'Escaut et se frayer un passage à travers les divisions hollandaises. La rencontre a lieu le 8 août à Kermt. Les Guides y font preuve d'une fougue exceptionnelle, ainsi qu'en témoignent les rapports au Roi.

Dans un mémoire au Roi, le général écrit: « à 8 heures, je fis attaquer l'infanterie hollandaise de front par mes Guides. Ces intrépides cavaliers enfoncèrent la première ligne et, par un excès d'audace, arrivés sur la seconde ligne, ils revinrent sur leurs pas, repassèrent au galop semant la mort sur leur passage. Le Capitaine Ory tua un officier hollandais mais le Maréchal des Logis Hansotte perdit la vie au cours de cette chevauchée héroïque. Comme il était très aimé, la compagnie demanda d'être ramenée sur l'adversaire pour le venger»

L'ennemi, impressionné par ces attaques de cavalerie vigoureusement menées, abandonne le village de Kermt à la nuit tombante.

Malgré ces succès momentanés, la situation reste critique et ne recevant pas de renfort, le général Daine décide de se retirer sur Liège le 8 août et d'y reformer ses régiments. Quelques jours plus tard, le 13 août, l'armée de la Meuse reconstituée quitte son refuge et se dirige vers Louvain pour essayer de rejoindre l'armée de l'Escaut.

Précédée de deux groupements de cavalerie éclairant la marche, sous les ordres des capitaines Ory et Capiaumont, la colonne principale entre en force le 15 août à Tirlemont, en chassant les avant-postes du Prince d'Orange. Ce seront les derniers coups de sabre de la campagne car un parlementaire avertira le Général Daine qu'un armistice a été signé.

L'arrêté du 4 février 1831 n'accordait en fait à la Compagnie des Guides qu'une existence éphémère. Mais les services qu'elle rendit pendant la campagne des Dix Jours s'imposèrent d'une façon telle que le Général Daine, dans son rapport au roi s'empressa de les mentionner. Après avoir rappelé la part prise par la compagnie aux combats de Kermt et de Tirlemont, il « signale le Commandant Ory, les Sous-lieutenants Schmitz et Moreau qui se sont particulièrement distingués dans les combats qui ont eu lieu, et recommande la brave Compagnie des Guides de la Meuse à la bienveillance de Sa Majesté ».

Le 19 août, le Roi décide que les Guides feront du service à son Quartier Général à Bruxelles, primitivement confiée à la Garde civique à cheval de Bruxelles. A partir du 20 août, ils sont considérés comme "Garde Royale", bien que n'en portant pas le nom, la Constitution n'autorisant pas la création d'une telle Garde.

L'Escadron des Guides  (août 1831 - avril 1832)

Le 28 août 1831, par arrêté royal, la Compagnie des Guides est transformée en Escadron des Guides, comptant sept officiers dont un major-commandant, deux capitaines en second, deux lieutenants et deux sous-lieutenants, et 180 sous-officiers et Guides. Le 2 septembre le Commandant Ory est promu major.

Un arrêté royal du 25 octobre 1831 décrète que l'effectif de l'Escadron sera maintenu et que l'alimentation se fera en choisissant, dans les régiments de Cavalerie, parmi les hommes ayant servi au moins quatre ans dans l'Arme et qui se distinguaient par leur bravoure, l'attachement à leur devoir et une conduite à l'abri de tout reproche. Si pendant le mois qui suivait leur admission, ils ne satisfaisaient pas, ils seraient renvoyés à leur ancien régiment.
 

Les Guides portent alors un habit court de drap vert russe, garni d'un plastron en drap amarante. Celui-ci est encore fixé sur la poitrine par une double rangée de boutons en métal blanc. Le collet et les retroussis sont en drap amarante, les parements sont en pointe et garnis d'un passepoil amarante également. Le pantalon en drap amarante est orné d'un galon blanc.

Le colback est en peau d'ourson noir, avec à l'arrière un anneau, lequel est placé dans une tulipe en cuivre argenté. Les épaulettes, aiguillettes et cordon de colback sont en fil blanc. Les gants sont en peau de daim blanc et le ceinturon de sabre en buffle blanc. Les officiers et adjudants portent, comme petite tenue, une redingote à revers amarante, un pantalon blanc, le shako, un baudrier noir et un cordon en fil d'argent.

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Le Corps des Guides (Avril 1832 - janvier 1833)

Un deuxième escadron est constitué le 9 avril 1832, puis un troisième, le 9 juillet, consacrant ainsi la création du « Corps des Guides »  et désormais un colonel ou un général de Brigade peut avoir le commandement du Corps. Le Général Comte d'Hane de Steenhuyse, ancien ministre de la Guerre, en fut le commandant supérieur du 1er mai 1832 au 21 juillet 1846.
 Le Corps des Guides s'installe alors à Bruxelles dans l'ancien couvent des Annonciades, situé dans le quartier Notre-Dame des Neiges, dont l'entrée se trouve rue de Louvain.

Le Régiment des Guides (Janvier 1833 - janvier 1874)

Par arrêté royal en date du 24 janvier 1833, le Régiment des Guides est créé, sur base d'un état-major, de quatre escadrons actifs et d'un escadron de dépôt. Bruxelles reste sa ville de garnison.

Le 17 décembre 1833, sur la Place Royale, proche du Palais de Bruxelles, devant les escadrons rassemblés, le Roi Léopold 1 remet le premier Etendard au Général Comte d'Hane de Steenhuyse, Commandant Supérieur du Régiment et ancien ministre de la Guerre.

L'effectif du Régiment est augmenté d'un demi escadron de réserve en 1837, puis en 1839 de deux escadrons d'active, en vue de la reprise des hostilités avec la Hollande.

A partir de 1837, les périodes de camp se déroulent à Beverlo, qui devient le premier camp permanent de Belgique et qui prendra le nom de Bourg-Léopold en 1850. Le Ministre de la guerre le considérait alors comme "un camp permettant d'exercer une surveillance active sur la frontière Nord, comprenant une vaste étendue de terrain de peu de valeur et située dans une contrée accessible de partout, formée d'un sol parfaitement sec, abondamment fournie d'eau d'excellente qualité et soustraite à l'influence pernicieuse des marécages". Un rédacteur de l'époque présentait plutôt la plaine de Beverlo comme "une immense lande désertique, une bruyère aride parsemée de flaques d'eau ou de petits marais; on n'y accédait que par de méchants chemins de terre; les rares habitations en étaient primitives comme les autochtones et leur existence".

Le 12 août 1847, premier membre de la Famille Royale à servir au Régiment, Son Altesse Royale le Prince Philippe, Comte de Flandre, futur père de notre Roi Albert 1, est nommé sous-lieutenant au Régiment des Guides et prête serment devant le front des troupes sur le terre-plein de sa caserne des Annonciades, rue de Louvain. Il sera nommé par la suite lieutenant le 18 septembre 1851, capitaine-commandant le 16 septembre 1852, major le 8 avril 1853, lieutenant-colonel le 16 décembre 1853, colonel le 21 juillet 1854 et général-major le 21 juillet 1855.

Un an après avoir été promu Général-Major, le Comte de Flandre reçoit du Ministre de la Guerre une lettre d'avis, datée du 14 septembre 1856, l'informant que : "Sa Majesté [le Roi Léopold I] a daigné vous conférer le commandement honorifique du Régiment des Guides". Le titre fait l'objet d'un arrêté royal daté du lendemain. Le Comte de Flandre sera investi le 10 février 1859 du commandement de la Brigade de Grosse Cavalerie (Formée du Régiment des Guides et du 2ième Cuirassiers).

Le 22 juin 1865, S A R est nommé lieutenant-général et le 11 novembre 1869, commandant supérieur de la cavalerie. En 1870, suite à la mise de l'armée sur le pied de guerre, le Comte de Flandre prend le commandement du 2ième Corps de l'armée d'observation.. En 1870-1871, pendant la guerre franco-allemande, le Régiment est envoyé en couverture sur la frontière Sud, à Mettet puis à Chimay et Olloy, dans l'Entre Sambre et Meuse. A la fin des hostilités le Régiment rentre à Bruxelles.

A la suite des leçons tirées de la mobilisation de l'armée consécutive au conflit franco-allemand de 1870, le gouvernement décide par arrêté royal du 29 janvier 1874 la création à Leuze dans le Hainaut du 2ème Régiment de Guides, auquel le Roi Léopold II remet un Etendard le 15 juillet 1875 à Bourg-Léopold. Le 2ième Guides est constitué à partir de deux escadrons (le 3ième et le 6ième) du Régiment des Guides d'une part, et de l'Etat-major et de deux escadrons de l'Ecole de Cavalerie dissoute d'autre part. Le Régiment des Guides prend dès lors le nom de 1er Régiment de Guides.

Extraits de "Les Guides, 175 années d'histoire" , Colonel Jean Paul Warnauts, Dunik , Skopje, 2005.

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